24 déc. 2014

Voyager c'est grandir. C'est l'aventure. Celle qui laisse des traces dans l'âme.

A mes 7 ans je me trouvais au Chili, un peu avant j'étais en Angleterre, et puis j'ai grandi et quasiment chaque année avec ma famille, des amis voire avec ma classe je partais, je voyageais.

Je suis passée par le Canada, les Etats-Unis, le Chili, le Brésil, l'Afrique du Sud, le Swaziland, l'Italie, l'Espagne, le Royaume-Uni et le Portugal (pas dans l'ordre chronologique tout ça hein !)

C'est devenu une drogue, une addiction totale, un besoin. Le besoin de découvrir, de voir le monde, de nouvelles cultures, de nouvelles formes d'art, d'apprendre de nouvelles langues (ou pas...), de rencontrer des gens du monde entier, de ramener des bouts de ces pays avec moi pour ne pas oublier et pour tuer le quotidien.

N'étant toujours pas la petite fille de Rotschild (ou sa femme, ou son hamster, voire article précédent) et voyager ne coûtant pas 10€ par personne (surtout pour aller au fin fond du désert d'Atacama, bizarrement d'ailleurs), ces voyages se sont aussi des sacrifices.
Enfin pas vraiment, mais aux yeux de certains personnes, ce sont des sacrifices.

Non je ne m'achète pas des fringues de marques à 50 balles ou plus (WTF??) le tee-shirt, à 200 sous le pull et 150 le jean, je ne passe pas ma vie dans les boutiques, et non je n'en suis pas frustrée. Parce que j'ai le choix.
Cette veste magnifaïque à 100€ + un bras, ou un peu de sous de côté pour prévoir un voyage ? Mon choix est fait, et vite fait !

Beaucoup de mes amis m'ont dit qu'ils ne comprenaient pas. "Pourquoi te priver pour aller passer 15 jours au fin fond de la Savane ?" Euuuh... parce que la savane, c'est la vie, c'est la nature, c'est le monde qui s'effrite devant nos yeux par notre faute, c'est l'origine du monde.

Je ne veux pas faire de leçon de morale, je respecte les choix de chacun (Tolérance les gars!).
Mais franchement, voyager c'est ce qui m'a fait grandir. Ce qui m'a fait réaliser la chance que j'avais, moi pauvre européenne de la classe moyenne à me plaindre de mon mal de dos, de mon ongle cassé et de mon débit internet à 3 francs 6 six sous. Moi qui râle dans le métro toulousain, moi qui râle de l'organisation de la fac (et avant ça celle du lycée, et avant celle du collège et avant ça...Ok merci on a compris), moi qui souhaite mourir lorsque la grippe me tombe dessus, moi rechigne à me lever le matin pour aller gagner un SMIC.

Et bien après avoir vu les gamins de 8 ans vendre des bananes (photo à l'appui si vous voulez !) au bord de la route, après s'être éclatés la journée à l'école, parce que l'école ils en rêvaient (prenez en de la graine petits Français !), après avoir vu des gamins jouer dans les favelas de Rio, des femmes porter des dizaines de kilos sur leur tête, sur leur dos... bref, après m'être sortie de mon quotidien bien rangé, et bien on relativise. Beaucoup.

Et on apprend à apprécier les choses simples de la vie :)

[La page "La Gazelle voyage" résume mes voyages sur des cartes. Si vous souhaitez plus de précisions sur certains, n'hésitez pas à me demander ;) (ici la page)]

Sillonnez notre belle Terre les panthères !


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